Lucien BIANCHI
(1934-1969)
Lucien Bianchi est un pilote automobile italien (né Luciano Bianchi le 10 novembre 1934 à Milan),
puis naturalisé belge dans les années 60.
Lucien Bianchi a disputé 17 Grands Prix de Formule 1
entre 1960 et 1968, a inscrit un total de 6 points et a décroché un podium lors du Grand Prix de Monaco 1968.
Bianchi a également inscrit son nom au palmarès des 24 Heures du Mans, vainqueur en 1968
au terme de 13 participations consécutives (de 1956 à 1968) et au palmarès des 12 heures de Sebring.
Champion de Belgique international des rallyes en 1963
Champion de Belgique des conducteurs en 1964
Victoire au Tour de France Auto en 1957, 1958, 1959 et 1964
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Lucien Bianchi est le grand-oncle du pilote automobile français Jules Bianchi
(petit-fils de son frère Mauro Bianchi), qui débute en Formule 1 en 2013 au sein de l'écurie Marussia F1 Team et
meurt en 2015 des suites d'un accident survenu en Grand Prix.
WIKIPEDIA :
En 1957, Lucien Bianchi, pour sa seconde participation à
l'épreuve, décroche une victoire de classe aux 24 Heures du Mans, sur Ferrari 2 litres (septième au
classement général). Cette même année, toujours au volant d'une Ferrari, il remporte pour la première fois le Tour
de France Automobile, épreuve qu'il remportera également en 1958, 1959 et 1964. Il est également vainqueur du
Rallye de Sestrières sur Panhard Dyna X 86 T750.
En 1959, il est recruté à l'ENB, la toute nouvelle Ecurie Nationale Belge.
Il rate sa première qualification en Grand Prix lors de l'épreuve de Monaco au volant d'une Cooper T51 et doit attendre l'année suivante
pour disputer son premier GP, à Spa en Belgique. Toujours sur Cooper T51, il se qualifie en quatorzième position et inscrit son premier
point en championnat du monde en terminant sixième. Il dispute encore deux Grands Prix mais est à chaque fois contraint à l'abandon sur rupture mécanique.
En 1961, Bianchi intègre l'équipe officielle Citroën en rallye et,
comme consolation d'une saison blanche en Formule 1, remporte sur DS 19 la course Liège-Sofia-Liège.
Il termine également quatrième de l'éprouvant Rallye Centrafrique Méditerranée-Le Cap.
En 1962, au volant de la Ferrari 250 TRI/61, il dispute et remporte
les 12 heures de Sebring. En Formule 1, il renoue avec l'ENB et dispute deux Grands Prix, obtenant comme meilleur
résultat une neuvième place lors du Grand Prix de Belgique.
En 1964, il termine second des 500 miles de Daytona et quatrième des 1 000 kilomètres du Nürburgring
sur Ferrari GTO.
L'année suivante, il remporte, avec son frère Mauro, sur Alpine, les 500 km du Nürburgring et renoue avec
la Formule 1 au sein de la Scuderia Centro Sud qui engage des BRM pour le Grand Prix de Belgique. Bianchi, qualifié en dix-septième position,
ne peut mieux faire que douzième de son seul Grand Prix de l'année.
En 1966 et 1967, Lucien Bianchi s'expatrie aux USA où il dispute des
épreuves du championnat USAC, sans résultats notables. Il rentre en Europe en 1968 pour disputer, enfin, sa première
saison complète en Formule 1 au sein de l'écurie Cooper. Au volant de la T86B, il termine troisième de la première
épreuve de la saison, le prestigieux Grand Prix de Monaco avant de terminer sixième de son Grand Prix national.
Malheureusement, après un début de saison en fanfare, il ne terminera plus aucun des sept autres Grands Prix qu'il
dispute et tourne alors définitivement le dos à la Formule 1. Parallèlement à ses engagements en Formule 1, Bianchi
court aussi, avec succès, en Endurance : sur Alfa 33, il remporte l'épreuve du Mugello et termine troisième de la
Targa Florio. Il remporte aussi, mais sur Ford GT40 et avec son compatriote Jacky Ickx, les 6 heures de Watkins Glen.
Mais le meilleur advient lorsqu'il remporte, au côté de Pedro Rodriguez, les 24 Heures du Mans !
En 1968, alors qu'il est en tête du Rallye-marathon Londres-Sydney
en compagnie de Jean-Claude Ogier au volant d'une Citroën DS à quelques kilomètres de l'arrivée de l'avant dernière étape,
un automobiliste australien le percute, le privant de la victoire finale.
En 1969, Lucien Bianchi trouve la mort à 34 ans pendant les essais préliminaires
des 24 Heures du Mans où il compte « remettre son titre en jeu ».